Et à l'Ouest ?

La suite ? Vous attendez la suite de mes démêlés avec mon administration.
Je vous en parlerai quand tout sera mis à plat, quand j'aurai pris mes nouvelles marques, quand j'aurai digéré toute cette histoire sans colère, acrimonie ni accès de bile.
La vie continue. Poulette que vous avez pu admirer hier ( parce que vous l'avez admirée ma Poulette, se rengorge la mère poule en faisant bouffer les plumes de son giron), a brillamment survécu à son stage aux urgences. Elle était ravie, a vu plein de machins, tous plus ragoûtants les uns que les autres. " Mais tu sais, maman, je suis là pour apprendre, il faut que je vois tout ça ( les escarres, les changes des vieux, les toilettes de clodos etc...)" C'est bien qu'elle le prenne comme ça. Je ne pourrais pas faire ce qu'elle a fait.
Le Grand a commencé son stage chez un prothésiste depuis plus d'une semaine. Lui aussi est content. Il manipule du plâtre, de la cire, bidouille. Il est, je crois dans son élément. Il nous a présenté le devis pour l'année prochaine. Il est prévu que nous tapions allègrement dans nos éconocroques pour financer l'école privée. On la visite samedi et faisons le premier chèque d'une longue série. Ça a intérêt à lui plaire, il va falloir qu'il bosse parce que je veux bien casquer mais pas pour des prunes.
On a acheté une nouvelle voiture, ce n'est pas que ce soit passionnant comme nouvelle, mais ça nous arrive tellement rarement qu'on peut bien en parler. Une voiture blanche, que mon mari a choisie. Moi, les histoires de bagnoles, je m'en tamponne un peu. Alors, c'est lui qui s'y colle. On l'aura bientôt. J'espère.
Je crois que je suis un peu amoureuse de mon chef de chœur. C'est toujours comme ça quand j'admire. La fascination intellectuelle réveille en moi des désirs beaucoup plus incarnés. J'en pince régulièrement pour les gens que j'admire. C'est pas grave, ça va me passer. Et si ça ne me passe pas, ce n'est pas grave non plus, ça va me réveiller et nourrira mon imaginaire.