23 septembre

C'est l'automne. Vous le savez. Évidemment que je sais que vous savez.
L'automne m'emmerde. Oui, les jolies couleurs, les jolies lumières, les jolies balades dans le sous-bois qui craque à chaque pas. Oui mais non. L'automne m'emmerde. Aujourd'hui, c'est l'équinoxe. Ce qui veut dire qu'à partir d'aujourd'hui, les jours seront plus courts que les nuits. Et ça, tous les ans, ça me plombe.

J'ai sorti ma lampe magique mais aucun djinn n'est venu me demander quels sont mes souhaits. Puisque qu'il ne me l'a pas demandé, à vous je vais le dire.

Je souhaite

- bosser sans m'épuiser

- ne pas cumuler des bobos qui me pourrissent la vie

- avoir du temps et de l'énergie pour faire des trucs qui me plaisent, parce que conduire un camion n'est pas ma vocation, ni monter des meubles ( ça c'est au programme samedi chez Poulette). Encore que monter des meubles, il y a un côté mécano, un défi qui ne me déplaît pas. Une mezzanine, 2 commodes. Je crois que ça va me prendre un bon bout de temps.

Voilà, y'en a qui fête l'automne en se gavant de fruits et de raisin. Nous n'auront pas de raisin, cette année. La treille a subi une taille sévère.

Ah puis, dans la série, je perds la tête, je me suis pointée ce matin dans une école où on ne m'attendait pas. J'étais pourtant sûre de mon fait, si sûre que je n'ai pas relu le SMS de Chef-chef. Oui, à ceux qui s'étonnent, je confirme, je reçois mes ordres de mission par SMS. Devant l'évidence, tout le monde était là, c'est que je devais être attendue ailleurs. J'ai dégainé mon téléphone, c'est bien ailleurs que je devais aller. C'est pas grave. Mais ça m'agace. J'ai l'impression d'avoir un bol de béchamel dans le ciboulot.

L'automne donc, la rentrée, les petits soucis.

Vivement le printemps.

Faut bien rigoler.